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4 février 2015

12 octobre 2011 - Les rapaces du Lac Kempt 2011

12 octobre 2011
Les rapaces du Lac Kempt 2011

À l'été 2011, ma famille et moi étions en vacances au Lac Kempt, lieu où, sur une île, notre chalet familial trouvait racine. Cette journée-là, mon frère et moi, au bout du quai, avions pêché une vingtaine de poissons au total, dont la majorité était formée de poissons qu'on surnomme «blancs». Il faisait Soleil, mais, parfois, la grisaille s'emparait du ciel.

Vers l'heure du dîner, j'entendis un cri puissant qui était nouveau pour moi... Après quelques instants, deux silhouettes apparurent dans le ciel, volant vers l'Est (elles volaient côtes à côtes vers face au camp). Je m'aperçus, lorsque j'eus suffisamment scruté les deux oiseaux, que c'était un couple de Balbuzards pêcheurs qui semblait se chamailler (le mâle poursuivant la femelle).

Finalement, je ne m'en tirai qu'avec une photo qui, malheureusement, était à contre-jour (trop contrastante).

Cependant, plus tard dans la journée, je réentendis les sifflements puissants de la femelle qui étaient écoutables du camp à partir du Lac Pothole, qui se trouvait en face du chalet (vers l'Est). Je ne revis ni le mâle ni même la femelle du couple de «tourtereaux», mais, rendu en chaloupe motorisée près des cris, j'eus la chance d'observer mon premier Pygargue à tête blanche à vie! Il était perché au haut d'une épinette dont la tête penchait dangereusement sous le poids de l'oiseau, ce dernier scrutant de manière fière et belle l'étendue d'eau et d'îles devant lui.

Ceci dit, lorsque je vis l'oiseau qui est en fait l'emblème des États-Unis d'Amérique, je n'avais point en ma possession mon appareil photographique. Donc, je dû revenir au bercail pour le chercher... Heureusement, l'imposant rapace m'attendis et je lui tirai le portrait! En environ 10 minutes, le rapace diurne n'avait pas bougé d'une plume... quelle chance à mes yeux!

Le lendemain, un Épervier brun juvénile, autre «lifer» pour moi, se frappa violemment le bec à la façade avant de la demeure récréative. Mon frère, croyant que c'était une «perdrix» (ou plutôt une Gélinotte huppée), cria à mes parents et moi de venir observer l'oiseau malheureusement abasourdi par l'impact... C'était merveilleux d'avoir la chance, une première fois, d'observer un si bel oiseau d'une manière si spéciale!

En fin de compte, ce fut un voyage parsemé de moments mémorables et de nouveautés extrêmes... Merci à ces quatre oiseaux!

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